La fin de Google Station​

La fin de Google Station

Depuis de longues semaines, cette décision était dans les cartons. Aussi, courant février, Google a pris soin de l’entériner. La firme de Mountain View ferme bel et bien son service Google Station. L’initiative de déployer des réseaux Wi-Fi gratuits dans les gares avait été saluée. Malheureusement, la firme américaine n’a pas su trouver de modèle économique pour le pérenniser…

Google Station, un service difficile à rentabiliser

Lancé en 2016 en toute discrétion, Google Station avait tout du projet séduisant. En effet, offrir des accès Internet gratuits dans des gares situées dans des pays en développement était une assurance de séduire les clients. Au total, en un peu plus de 3 ans d’activité, ce sont 3 000 points d’accès Internet qui ont été créés. Ils ont permis aux locaux et aux voyageurs de se connecter depuis l’Inde, le Nigéria, le Vietnam, le Brésil… Mais le géant américain n’a pas su trouver le modèle économique adapté au développement de Google Station. Qui plus est, l’adaptation aux exigences techniques de chaque compagnie ferroviaire a fait exploser le budget. Aussi, il a annoncé la fermeture du service. Avant de jeter l’éponge, Google avait bien tenté de chercher des revenus avec une activité qu’il maîtrise parfaitement : la publicité ! Toutefois, la diffusion d’annonces s’est révélée insuffisante pour contrer les dépenses liées au service. Dommage tout de même puisque Google Station avait convaincu plus de 8 millions d’utilisateurs.

Le déploiement de la 4G dans le monde a aussi joué

Au-delà de la difficulté rencontrée pour rentabiliser Google Station, la firme de Mountain View a conscience que son initiative a perdu un peu de son intérêt en 2020. En effet, les réseaux mobiles — en particulier la 4G — ont poursuivi leur déploiement et couvrent une part croissante du territoire. Les besoins dans les gares des pays en développement sont ainsi globalement plus faibles qu’en 2016… Google dit toutefois faire le nécessaire pour que les équipements présents soient repris par des acteurs locaux. Ainsi, les populations locales pourront continuer de profiter d’un service d’Internet gratuit…

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